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Challengers

Envie de faire du sport ? Moi non plus. Mieux vaut regarder quelqu’un d’autre le faire, surtout si c’est au cinéma ! Le nouveau film de Luca Guadagnino, Challengers, en salle depuis deux mois, est certainement un divertissement qui y convient en présentant un esthétique travaillé et stimulante et, surtout, des gros plans sur de belles personnes (extérieurement).


Attention, spoilers.


Mike Faist dans Challengers

Love - Love

Il est probable, et assez évident, de décrire le film en parlant de flirt, de tension sexuelle, d’amour mais qui dans le film est amoureux ? Personne. C’est rafraichissant de voir un film, qui pourrait être une comédie romantique, mettre en scène un panel de personnages les uns plus odieux et déplaisant que les autres. Déjà ils ne s’aiment pas d’amour, ou en tout cas c’est questionnable. Même si Tashi Duncan, les personnage de Zendaya, aimait possiblement Patrick Zweig , joué par Josh O'Connor, n’aime pas Art Donaldson, interprété par Mike Faist. Elle aime le tennis et elle aime surtout les deux gars car elle veux les voir faire du bon tennis, du tennis qu’elle aime. Patrick n’aime pas Tashi, il est épris d’elle car elle est, dans ses yeux, un trophée et il veux juste gagner, battre Art et prouver qu’il est meilleur. Même lorsque tout le monde lui prouve qu’il n’est pas à la hauteur, il refuse d’y croire. Art quand à lui est un chiot qui va suivre ce que la personne qui l’impressionne le plus lui dit. D’abord c’est Patrick, qui veux Tashi et donc Art la veux aussi, puis c’est Tashi, qui gouverne toute sa vie. Surtout, les trois manquent férocement de croissance. Ils sont tous coincés dans une version d’eux-mêmes à 18 ans. On voit Tashi s’occuper plus du tennis que de Art, son mari, comme elle avait fait avec Patrick à la fac. Patrick n’a qu’un seul but, il semble, c’est de récupérer Tashi, la seul chose que Art à « gagner » par rapport à lui. Et Art veux arrêter le tennis car la goute de passion pour le sport qu’il avait au début du film à disparu.

Hilarant dans un film de tennis que love est belle est bien égal à zéro en ce qui concerne les personnages. Mais alors qui est le personnage principal ? S’ils sont tous horribles, on soutient qui ? On veux que la fille finisse avec le blond, le brun ou aucun ?  Le personnage principal, celui que l’on suit, est la relation entre les trois. La forme du film s’y prête parfaitement avec une chronologie non-linéaire qui montre comment une relation entre deux, trois, milles personnes est faite de manière continue et ponctuelle, elle se construit perpétuellement, sur la durée, et est composée de moments fixes. La relation entre les trois est en fait la relation entre les quatre, le quatrième étant le tennis. Le dernier moment du film l’illustre à merveille car les deux hommes se retrouvent dans un jeu épuisant qui se conclue en se prenant dans les bras, ils ont retrouver l’amitié (?) , la complicité, même dans la colère, qui leur manquait. À ce moment, Tashi hurle « Come on ! Ah ! » comme elle l’avait fait lors de son premier match à l’écran après lequel elle explique sa relation au et son amour pour le tennis, elle a retrouver ce tennis intense et passionnel à travers les deux autres.


It’s a Vibe

            Il n’est pas surprenant avec Luca Guadagnino que l’esthétique soit mis au premier plan. L’intensité du film est traduit à merveille par les couleurs vives et les forts contrastes entre jour/nuit et bleu/orange. Ceci donne une impression de chaleur et d’été et d’importance au match du présent pendant lequel sont coupées tous les flashbacks qui illustrent leur relation. Encore une fois, cette composition de l’intrigue permet de créer la sensation d’une vraie relation qui est créée sur la durée et faites de moments qui s’entraînent. Elle permet aussi d’ajouter de l’intérêt à une histoire qui, racontée de manière linéaire est assez terne. Une autre manière que le visuel complément parfaitement l’intention du film et son contenue est par rapport à la place du tennis dans leur relation. La séquence finale où tout culmine et est au niveau maximal d’intensité est filmée, en partie, du point de vue de la balle. Incroyable. À maitriser avec précision car un certains moments l’effet ressemblait à une go-pro qui tombe et à d’autres on avait vraiment l’impression de tourner avec la balle et bouger avec toutes les impulsions des raquettes, la balle brisée dans son élan comme la musique qui se coupe.

       

Ce rythme syncopé est accentué par la musique car le son énergisant est plusieurs fois coupé brutalement lors d’un changement de scène.. Une bande sonore remarquable durant tout le film, assez forte pour noyer les paroles des personnages lorsque l’émotion qu’ils ressentent est mieux traduite par le rythme de la musique que celui des parole.


 

Remplie de tensions, tromperies et tennis, et avec l’esthétique ardente de Luca Guadagnino, Challengers est un film idéal pour celles.eux qui veulent rentre dans l’esprit d’un été rempli de flirt et se motiver à faire un peu de sport…peut-être.

9 vues1 commentaire

1 Comment


Jasmine
Jasmine
Jul 01

l'intro est pépite

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